Très prisé des entreprises, le titre d’ingénieur attire sur les bancs des écoles environ 40 000 étudiants chaque année. Retour sur 7 idées reçues qui dégradent, à tort, l’image des écoles d’ingénieurs.
Uniquement la moitié des diplômés sont passés par une classe préparatoire. Aujourd’hui, près de la moitié des écoles proposent une intégration directement après le bac pour un cursus en cinq ans. Les écoles recrutent également les étudiants via les admissions parallèles, après un premier diplôme de l’enseignement supérieur. Les étudiants possédant déjà un DUT sont les plus nombreux, suivis des titulaires d’un BTS, qui représentent entre 10 à 15% des étudiants en école d’ingénieurs.
La physique, la chimie, l’informatique… sont évidemment des matières phares de l’enseignement d’une école d’ingénieurs. Elles ne sont néanmoins pas les seules et la formation apportée est beaucoup plus pluridisciplinaire. En moyenne, un tiers des cours est consacré aux sciences humaines et sociales, aux langues, à la communication en entreprise… Les débouchés d’une école d’ingénieur sont en effet techniques, mais comportent également des volets de management ou de gestion de projet.
Même si la tendance générale des frais de scolarité des grandes écoles est à la hausse (+17% depuis cinq ans), les tarifs diffèrent beaucoup entre public et privé, et à l’intérieur même de ces catégories. Le coût de la plupart des écoles publiques est à peu près équivalent à celui d’une année de formation en université (environ 900€). Les frais de scolarité moyens d’une année en école privée s’élèvent à 6500€, mais de grandes disparités existent entre les écoles. Des coûts élevés, mais qui restent bien inférieurs à ceux d’une école de commerce.
On pense souvent que lorsqu’on intègre une école, particulièrement en post-bac, tout son cursus doit être effectué dans cette école. Pourtant ce n’est pas le cas, il existe des accords entre certaines écoles qui favorisent la mobilité. Par exemple, l’institut Mines-Télécom permet à ses étudiants d’effectuer leur dernière année de cycle ingénieur dans une autre école de l’institut, notamment pour y suivre une spécialité non proposée dans le premier établissement.
Les écoles sont en quête d’une plus grande féminisation, elles mènent des actions de sensibilisation et de promotion auprès des lycéennes et du grand public en général. La demande provient également des professionnels, qui demandent aux écoles de former davantage de femmes ingénieures. Même si ces dernières représentent aujourd’hui moins d’un tiers des effectifs, leur part a augmenté de 40% en 25 ans.
On parle beaucoup du diplôme d’ingénieur comme s’il n’en existant qu’un. En réalité il existe plus de 570 diplômes différents qui mènent à une palette très large de métiers. Certaines spécialités permettent aux étudiants de s’intéresser aux aspects plus technologiques d’un projet. Alors que les diplômes généralistes débouchent surtout sur des fonctions de gestion de projet ou de management.
L’idéal est de choisir son école surtout en fonction de la spécialité proposée et de son projet professionnel. D’autant que les classements sont assez artificiels, les écoles ne répondant pas toujours de façon homogène à toutes les questions. D’autres critères sont à prendre en compte : le nombre d’étudiants, la mobilité internationale des diplômés, le nombre de stages obligatoires…
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