Le Tage Mage est un test de référence pour intégrer une école de commerce ou un master en gestion (Test d’Aptitude aux Etudes de Gestion et au Management des Entreprises). Ce test est devenu un standard commun pour le monde francophone, reconnu par les établissements comme un outil de sélection officiel. Il se présente sous forme de questionnaire à choix multiples (QCM) et mesure trois catégories d’aptitudes.
Ce test est un outil de sélection incontournable des étudiants de bac +3 à bac +4 souhaitant intégrer un master en gestion ou en management. Il est aujourd’hui demandé par une cinquantaine d’établissements, à la fois grandes écoles et universités. Imaginé pour s’adapter au plus grand nombre d’étudiants, il s’agit d’un test d’aptitudes et non de connaissances. Il ne demande donc aucune compétence en gestion et offre ainsi les mêmes chances de réussite à tous, quel que soit son profil académique. Le Tage Mage est un test polyvalent qui mesure à la fois les compétences intellectuelles (maths, français, logique…) et les qualités personnelles (gestion du stress, concentration…).
Environ 16 000 candidats le passent chaque année à travers le monde. L’inscription coûte 65€ et il est possible de le passer jusqu’à deux fois par an.
Chaque étudiant obtient un score sur 600 points. Les écoles fixent leur propre seuil d’admissibilité en fonction de leurs exigences, même si elles s’appuient également sur le dossier des candidats pour faire leur sélection.
Vous pouvez savoir où vous vous positionnez grâce à votre score. La moyenne obtenue au Tage Mage est environ de 300 / 600 points. Quand vous avez 350 ou 360 points, vous faites partie des 25 ou 30% d’étudiants qui dépassent ce score-là. A plus de 400 points, vous appartenez aux 10% ou 15% meilleurs étudiants. Avec un score supérieur à 500 points, vous êtes dans les 1% à 2% meilleurs étudiants.
Ce test, sous la forme d’un QCM de deux heures, mesure trois catégories d’aptitudes : les aptitudes verbales, les aptitudes à la résolution de problèmes et les aptitudes au raisonnement logique. Il regroupe 90 questions réparties en 6 épreuves. Chaque épreuve contient 15 questions avec 5 propositions de réponses dont une seule est correcte. Chacun des trois domaines de compétences comprend deux sous-tests.
Ce test permet d’évaluer la compétence de lecture au sens large. Une bonne lecture permet de s’approprier le contenu du texte pour pouvoir l’analyser, le synthétiser, le critiquer… Ici, c’est donc la capacité du candidat à maîtriser la lecture qui est évaluée : repérage et regroupement d’informations, capacité à trouver les idées principales d’un texte…
Une bonne expression nécessite trois compétences qui sont évaluées ici :
Chaque capacité est
évaluée par un tiers des questions de ce sous-test.
C’est ici la maîtrise de connaissances simples en arithmétique, géométrie et algèbre qui est évaluée. Une double compétence est mesurée : la maîtrise de certains savoirs mathématiques fondamentaux et la capacité à formuler, sous forme mathématique, un problème énoncé en langage courant. La principale difficulté consiste en effet à passer d’un langage courant à un langage mathématique.
La principale différence avec l’épreuve de calcul réside dans la formulation des énoncés. Les informations initiales données directement sont insuffisantes à la résolution du problème. Le candidat doit déterminer si les informations supplémentaires qu’il reçoit sont pertinentes et nécessaires. Ce test évalue donc la capacité du candidat à analyser les informations dont il dispose pour ne garder que celles qui sont pertinentes.
Ce test fait appel à la logique naturelle du candidat. Il évalue ses capacités de raisonnement et de jugement par rapport à des situations de la vie quotidienne ou des opinions défendues dans les médias. Il s’agit d’une situation de prise de décision proche de la réalité quotidienne. 2 cas sont possibles :
Cette épreuve mesure la capacité du candidat à extraire un ou plusieurs paramètres communs dans des séries d’informations. Face à un ensemble de données, le candidat doit trouver leur critère commun et exclure les critères qui les différencient. Il n’y a ici pas de difficulté en mathématiques puisque les données sont numériques ou spatiales.